Today's guest is Lia Kuri, a Montreal based artist that is part of the very exciting emerging Montréal music scene. Her new album, Motherland, is a beautiful homage to her own experience care-taking for her ailing parents, as well as a cry to action for us to do some of the same with our own motherland mother Earth. This talk serves as a refreshing reminder for these troubled times.

Lia Kurihara écrit, enregistre et autoproduit sous le nom de Lia Kuri, au sein du groupe Afternoon Bike Ride et collabore aux côtés de producteurs renommés. Pour Kuri, 2024 a marqué un aventure en solo du côté des planchers de danse avec la sortie de son premier album électrifiant Motherland. Imbibé du son de l’underground électronique anglais, Motherland trouve l’équilibre entre la chanson pop bien écrite et la justesse du groove, mais c'est aussi une lettre ouverte à notre planète en péril. « J’ai écrit les paroles du point de vue de mère nature, explique Lia à propos de son album, mais c’est autant un disque sur la crise climatique que sur la maternité forcée que j’ai vécue. » Ayant pris soin de sa mère atteinte d’un cancer et de son père souffrant de démence, Kuri a traversé des épreuves difficiles mais formatrices, qui ont profondément nourri son écriture. Cet album parle autant du soin porté à sa famille que de celui apporté à l’humanité, où Lia plaide pour une régénération naturelle. Au-delà de son message fort, elle s’engage concrètement en reversant 10 % de ses revenus artistiques à des organisations de conservation, l’une dédiée à la faune canadienne et l’autre à la préservation de la forêt amazonienne. Esthétiquement, on pense d’abord à James Blake, puis à une Charli XCX sans vert fluo ni le côté frondeur : de l’excellente pop de chambre, sophistiquée, réfléchie.